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Au Bord de l'Eau les 108 Brigands
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30 mai 2010

Les 18 armes du Kung-fu Wushu

Grâce à son instructeur Wang Jin, le Dragon Bleu (chapitre 2) en un peu plus de six mois apprends le maniement des dix huit armes. Mais au fait quelles sont-elles ces 18 armes classiques (shi ba ban wu yi) ?

Une recherche sur le sujet m’a emmené vers la lecture du livre « découvrir les anciennes armes de la Chine » de Georges Charles aux Editions Amphora collection Budoscope. A quelques détails prêts ce sont les mêmes dix-huit armes que celles décrites dans les annotations de Jacques Dars à la fin du roman « Au bord de l’eau ». Il se prête d’ailleurs au soutien de M. Palât professeur de l’université de Prague et traducteur en langue tchèque du roman. Celles-citées par M. Dars dans ces notes sont les suivantes : lance ou pique, marteau d’armes ou mallet, arc, arbalète, vouge, flambe, espadon, forte épée à deux mains, masse d’arme ou massue projectile, harpin projectile ou autre arme de jet, hache d’armes, guisarme, plançon ou plantard, hallebarde, bouclier, bremas ou bâton d’armes, épieu ou esponton et râteau d’armes. Les armes décrites font parties des armes dîtes classiques auxquelles d’autres peuvent s’ajouter. Actuellement le Kung-fu utilise toujours dix huit armes avec quelques changements par rapport à la première liste : bâton, sabre, lance, hallebarde, épée, hache, fourche, lance à crochet, chaîne, croc, éventail, canne de combat, poignards, fléau, fouet, masse, pelle, et dard volant. Ces armes sont listées dans l’ouvrage de Georges Charles. A noter que ce livre est l’un des rares qui fait autorité dans ce domaine.

J’ai lu un roman de Louise de Vilmorin : « Les Belles Amours », aux Editions Folio p 153 un passage m’a interpellé, si je pourrai le nommer : « le sabre et le parapluie ». Roman d’amour plus qu’autre chose il fait rencontrer une certaine Madame Duville revenant de cure avec un de ses voisins, colonel à la retraite. La discussion s’envenime alors entre les deux protagonistes lorsque le colonel parle du terme « gloire » qu’il attribue au militaire ne laissant au civil que la « célébrité », comparant ce fait en disant que d’un côté il y a le sabre et de l’autre le parapluie. Madame Duville réplique en lui demandant à quoi lui sert son sabre lorsqu’il pleut, et en rajoutant le mot « ornement » pour enfoncer le clou, préférant le côté pragmatique du parapluie. A quoi répond le colonel en rugissant que défendre c’est abriter, et que le parapluie ne peut se passer du sabre. Ce qui amuse Madame Duville lui riant au nez. Le colonel estime là-dessus ne pouvoir se battre contre l’ingratitude, et qu’il n’y a de défaites que celles qui frappent l’idéal.

               

Sabre ou parapluie : deux instruments pouvant facilement se transformer en arme à l’image de ce parapluie de la marque Paragon de fabrication anglaise avec des baleines ne cédant pas au premier coup de vent ! Vous pouvez me croire…

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Commentaires
M
sabre ou parapluie... le sabluie ou le parabre existent-ils ? Je pense toutefois que le parapluie offre plus de possibilités et de subtilités qu'un coupe choux, non ? En tous cas, que ce blog ne se cantonne pas qu'à son lit mais déborde et inonde le web !
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